100% Gamay Noir (à jus blanc).
Couleur : Profonde, rouge rubis sertie de légers reflets violacés.
Nez : Pourvu d’une belle intensité, on perçoit des senteurs de fruits rouges écrasés (fraises des bois, cassis) se mariant avec une touche vanillée, torréfiée…
Palais : Bouche charnue à la fois fruitée et épicée. Les tannins sont bel et bien présents tout en restant fondus dans la complexité. Une sensation de sucrosité nous envahit, en osmose avec des arômes fruités ressentis en rétro-olfaction. Le côté toasté est ressenti en fin de bouche procurant une étonnante longueur.
A déguster idéalement à 15-16°C en apéritif ou en accompagnement d’un cocktail dînatoire, et autour de 17-18°C avec un repas.
Il sera parfait sur une assiette de charcuterie, des entrées froides, un plat de pâtes, un couscous ou un ragout de boeuf, des viandes grillées et des fromages à pâte molle comme le Camembert ou le Brie.
Un vin à déguster dès aujourd’hui et dans les 2 à 3 années suivant le millésime pour apprécier son fruit et sa jolie fraîcheur.
Origine : Assemblage de divers crus du beaujolais et d’autres vins issus du Sud de la Bourgogne dans le secteur de Gleizé.
Nature des sols : Granitiques.
Age moyen des vignes : 45 ans.
Les raisins sont éraflés à 30%. La phase de macération dure environ 15 jours durant laquelle des remontages et délestages sont effectués à intervalles réguliers. Les températures sont contrôlées et maintenues entre 25 et 28°C. Après pressurage, ces températures sont abaissées afin de conserver la palette aromatique. Afin d’obtenir un mariage subtil entre les arômes fruités du cépage et les arômes charmeurs du bois, l’élevage se fait en cuve inox mais aussi en petite proportion sous bois. La fermentation malolactique est réalisée à 100% afin d’arrondir le vin, de diminuer son acidité et de commencer sa préparation à la mise en bouteille.
La pluviométrie en juin a été très variable selon les secteurs. Dans le sud du Beaujolais, là où se concentrent majoritairement les chardonnays, peu de pluie, contrairement au nord, zone des crus. Les fortes chaleurs de juillet et d’août ont précipité la maturité du gamay. Le millésime est marqué par une très grande hétérogénéité entre les parcelles. Les raisins n’ont pas supporté ces conditions extrêmes et ont perdu beaucoup de jus, d’autres ont résisté superbement. Plusieurs facteurs expliquent ces différences : le sol très drainant, l’exposition, l’âge et le rendement sur pied. Il y a peu d’écart entre les zones précoces et tardives.
Les vendanges se sont déroulées du 23 août au 10 septembre. Les volumes sont en baisse sur l’ensemble de l’appellation mais la qualité est au rendez-vous. Nous avons cette année privilégié l’égrappage avec de longues macérations afin de mettre en valeur l’élégance du millésime. Bien évidement notre vinification traditionnelle semi-carbonique en vendanges entières est toujours de mise afin d’extraire la finesse aromatique du gamay ainsi que quelques macérations préfermentaires à chaud pour extraire au maximum la couleur sur les raisins qui ont le plus souffert de la sécheresse.
Les vins ont une belle concentration avec de beaux volumes en bouche. Les tannins sont bien présents. Les dégustations sont un véritable bonheur. Au nez, en bouche se dévoilent des arômes de liqueur de framboise, de cerise, l’onctuosité d’une crème de myrtille, mais aussi des parfums de violette, de chocolat noir et même de poire.